Pour commémorer la Journée canadienne de sensibilisation au VIH/sida des communautés africaines, caraïbéennes et noires, le 7 février 2022, l’Ontario HIV Epidemiology and Surveillance Initiative (OHESI) est heureuse d’offrir un instantané décrivant l’épidémie de VIH parmi les personnes d’ascendance africaine, caraïbéenne et noire (ACN) en Ontario – l’une des cinq populations prioritaires (sous-groupes d’Ontarien-nes ayant un risque plus élevé de VIH). Ce billet de blogue met en lumière des conclusions de notre récent rapport « HIV diagnoses in Ontario, 2019 » [Diagnostics de VIH en Ontario, 2019] ainsi que de nouveaux indicateurs sur la proportion de personnes ACN diagnostiquées d’infection à VIH qui reçoivent des soins et des traitements et qui ont atteint la suppression virale. Bien que les personnes ACN continuent de porter un fardeau disproportionné de VIH, les personnes diagnostiquées séropositives en Ontario sont largement engagées dans les soins et leur charge virale est supprimée. Lorsque les personnes ACN sont diagnostiquées, elles obtiennent des résultats de santé comparables à ceux de l’ensemble des personnes diagnostiquées d’infection à VIH dans la province.
Messages clés :
- Les membres de la communauté africaine, caraïbéenne et noire (ACN) qui se font dépister et qui reçoivent un diagnostic de VIH en Ontario se répartissent en deux groupes distincts :
- Les personnes diagnostiquées pour la première fois en Ontario, qui sont plus susceptibles d’avoir contracté l’infection ici.
- Les personnes vivant avec le VIH diagnostiquées ailleurs (c’est-à-dire qui avaient déjà des indications de VIH) et qui ont déménagé en Ontario (principalement de pays d’Afrique ou des Caraïbes où le VIH est endémique dans les populations hétérosexuelles).
- Il est important de comprendre la nature de ces deux groupes pour :
- planifier la bonne combinaison de soins, de traitements et d’autres services pour les personnes qui connaissent déjà leur statut et pour celles qui sont nouvellement diagnostiquées; et
- comprendre qui est à risque d’infection et utiliser ces informations pour renforcer les programmes de prévention et de dépistage afin de diagnostiquer les personnes vivant avec le VIH.
- Au moins 45 % de l’ensemble des 229 personnes ACN (~53 % de femmes ACN en particulier) qui ont reçu un résultat positif au dépistage en 2019 connaissaient déjà leur statut sérologique (avaient des indications antérieures de VIH) et amorçaient des soins pour la première fois en Ontario, tandis que jusqu’à 55 % d’entre elles recevaient un premier diagnostic de VIH. Parmi les 104 personnes ACN ayant des indications antérieures de VIH, 63 étaient des femmes et 41 des hommes. Il est important de noter que, lorsque l’information sur les antécédents de test est manquante, les personnes sont classées par défaut dans la catégorie des premiers diagnostics de VIH et qu’en conséquence ces chiffres surestiment probablement la proportion classée comme premiers diagnostics de VIH. L’OHESI estime qu’environ 10 % des personnes ACN classées dans la catégorie des premiers diagnostics de VIH connaissaient déjà leur séropositivité au VIH.
- Si l’on examine spécifiquement les premiers diagnostics de VIH en 2019, environ un quart des cas concernaient des personnes ACN, tandis que l’OHESI estime que la population ACN ne représentait que 4,6 % de la population totale de l’Ontario en 2019.
- Plus d’hommes ACN (70) que de femmes ACN (55) ont reçu un premier diagnostic de VIH en 2019; cette tendance est constante dans le temps. La majorité des hommes ACN ayant reçu un premier diagnostic de VIH en 2019 (64 %) ont déclaré que les contacts sexuels entre hommes avaient été leur facteur de risque d’infection, tandis que la plupart des femmes ACN diagnostiquées pour la première fois (85 %) ont déclaré des contacts hétérosexuels à risque identifié.
- Une fois qu’elles ont reçu un diagnostic de VIH en Ontario, comment les personnes ACN (qui connaissaient déjà leur statut ou qui ont été diagnostiquées pour la première fois) se situent-elles dans la cascade des soins du VIH (arrimage aux soins, amorce d’un traitement et suppression virale)? À l’examen de la cascade en 2015 et 2016, nous observons que les personnes ACN diagnostiquées comme vivant avec le VIH étaient légèrement moins susceptibles que l’ensemble des personnes vivant avec un diagnostic de VIH* d’être en soins, sous traitement antirétroviral (TAR) et au stade de suppression virale. Pour ces mêmes paramètres en 2017 et 2018, cependant, les personnes ACN ont atteint des niveaux comparables à ceux de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH*.
- En 2017, les personnes ACN nouvellement diagnostiquées ont mis en moyenne un peu plus de temps que celles l’ensemble de la population nouvellement diagnostiquée, pour obtenir un premier test de charge virale (22 jours contre 17) et atteindre la suppression virale (125 jours contre 119).
- En ce qui concerne les cibles 90-90-90 de l’ONUSIDA, puisque nous n’avons pas d’estimation de la fraction non diagnostiquée des personnes ACN vivant avec le VIH en Ontario, nous ne pouvons pas vérifier l’atteinte de la totalité des cibles 90-90-90. Nous avons estimé les deuxième et troisième cibles, montrant qu’entre 83 et 85 % des personnes ACN diagnostiquées d’infection à VIH en Ontario étaient sous traitement antirétroviral en 2018 et que 96 % d’entre elles avaient atteint la suppression virale – donc des niveaux comparables à l’ensemble des Ontarien-nes vivant avec le VIH pour l’amorce de traitement et le résultat de suppression virale.
Pour une description beaucoup plus complète des diagnostics de VIH chez les personnes ACN, les Ontarien-nes en général ainsi que chacune des quatre autres populations prioritaires, consultez l’édition intégrale du rapport « HIV diagnoses in Ontario, 2019 » et les tableaux supplémentaires.
Note : Les diagnostics attribués à la population ACN sont définis par l’indication d’être né-e dans un pays d’Afrique ou des Caraïbes et/ou de race/ethnicité noire. Comme ces informations n’ont pas été déclarées dans 28,5 % de tous les premiers diagnostics de VIH et dans 29,7 % de l’ensemble de tous les tests VIH positifs entre 2010 et 2019, les chiffres déclarés peuvent représenter des sous-estimations. Les données indiquées sont les diagnostics pour lesquels le statut ACN a été déclaré.
*Personnes diagnostiquées d’infection à VIH depuis 2009.
Diagnostics d’infection à VIH parmi les personnes ACN en Ontario
Le nombre de personnes ACN recevant un premier diagnostic d’infection à VIH est demeuré stable
Sur les 229 tests de dépistage du VIH positifs en Ontario en 2019 qui concernaient des personnes ACN, au moins 104 (45,4 %) des personnes savaient déjà qu’elles avaient le VIH – c’est-à-dire qu’elles avaient été diagnostiquées ailleurs et entamaient des soins en Ontario –, alors que 125 (54,6 %) sont considérés comme de premiers diagnostics de VIH, ce qui signifie que la transmission du VIH est plus susceptible de s’être produite en Ontario. Toutefois, compte tenu de renseignements non déclarés sur les antécédents de dépistage, l’OHESI estime qu’environ 10 % des personnes ACN ayant reçu un premier diagnostic de VIH avaient une connaissance préalable non déclarée de leur séropositivité, entre 2010 et 2019.
Entre 2016 et 2019, le nombre de résultats positifs de tests VIH effectués chez des personnes ACN connaissant déjà leur séropositivité a triplé, tandis que le nombre de premiers diagnostics VIH a été beaucoup plus stable.
En 2019, les personnes ACN représentaient environ un premier diagnostic de VIH sur quatre, parmi ceux pour lesquels la race/ethnicité et le pays de naissance étaient déclarés. Ce chiffre est resté assez stable entre 2010 et 2019, avec une moyenne de 24 %.
Figure 1. Nombre de premiers diagnostics de VIH et de personnes ayant des indications antérieures de VIH, parmi les personnes ACN, 2010-2019
Les femmes ACN étaient plus susceptibles que les hommes d’avoir déjà reçu un premier diagnostic de VIH
Lorsque nous examinons de plus près la proportion de personnes ACN qui ont déclaré avoir déjà été diagnostiquées séropositives, nous constatons qu’elle a augmenté tant chez les hommes que chez les femmes, entre 2014 et 2019, mais que l’augmentation a été plus importante chez les femmes. Plus de la moitié des femmes ACN qui ont reçu un test VIH positif en 2019 connaissaient déjà leur statut VIH.
Figure 2. Pourcentage de tests VIH positifs chez des personnes qui avaient des indications antérieures de VIH, chez les personnes ACN, selon le sexe, 2010-2019
Plus d’hommes ACN que de femmes ACN sont diagnostiqués pour la première fois du VIH, chaque année
En 2019, on a compté 70 premiers diagnostics de VIH chez des hommes ACN et 55 chez des femmes ACN. Le nombre de premiers diagnostics de VIH parmi les hommes est systématiquement plus élevé que parmi les femmes, depuis 2010 (date à laquelle l’Ontario a commencé à recueillir des données sur la race/ethnicité et le pays de naissance).
La race/ethnicité et le pays de naissance n’ont pas été déclarés pour 28,5 % de tous les premiers diagnostics de VIH. En raison d’informations non déclarées d’antécédents de test, environ 8 % des hommes ACN et 14 % des femmes ACN recevant un premier diagnostic de VIH avaient une connaissance préalable non déclarée de leur statut VIH entre 2010 et 2019.
Figure 3. Nombre de premiers diagnostics de VIH chez des personnes ACN, selon le sexe, 2010-2019
Une grande majorité d’hommes ACN recevant un premier diagnostic de VIH déclarent avoir eu des contacts sexuels entre hommes
Parmi les hommes ACN diagnostiqués du VIH pour la première fois et ayant déclaré une catégorie d’exposition au VIH en 2019 (66 sur 70), 63,6 % ont déclaré des contacts sexuels entre hommes, 22,7 % ont déclaré des contacts hétérosexuels avec un risque identifié* et 10,6 % ont déclaré des contacts hétérosexuels sans risque identifié. De 2015 à 2019, la plupart des hommes ACN diagnostiqués pour la première fois du VIH ont déclaré des contacts sexuels entre hommes.
Figure 4. Pourcentage de premiers diagnostics de VIH chez des hommes ACN, selon la catégorie d’exposition, 2015-2019
Les contacts hétérosexuels demeurent la seule catégorie d’exposition déclarée par les femmes ACN
Toutes les femmes ACN diagnostiquées d’infection à VIH pour la première fois en 2019 ont déclaré le contact hétérosexuel comme catégorie d’exposition au VIH. La majorité, soit 85,5 %, a déclaré des rapports hétérosexuels avec une personne présentant un risque identifié* de VIH et 14,5 % ont déclaré des rapports hétérosexuels avec une personne sans risque identifié. Cette tendance s’est maintenue au fil du temps.
*La catégorie « Contact hétérosexuel, risque identifié » comprend les diagnostics pour lesquels des rapports sexuels avec une personne de sexe opposé ont été déclarés et soit le pays de naissance de l’individu est déclaré comme étant un pays où le VIH est endémique, soit le/la partenaire sexuel-le de l’individu est déclaré-e comme présentant au moins une des caractéristiques suivantes : séropositif(-ve); consommateur(-trice) de drogues par injection; né-e dans un pays où le VIH est endémique; ou homme bisexuel.
Près des deux tiers des personnes ACN diagnostiquées du VIH pour la première fois vivent à Toronto
Alors que la plupart des personnes ACN diagnostiquées pour la première fois d’infection à VIH vivent à Toronto, quatre autres régions – Centre-Est, Ottawa, Centre-Ouest et Sud-Ouest – ont des populations ACN qui font face au VIH et qui ont besoin de services culturellement compétents en matière de prévention et de soins.
Figure 5. Pourcentage de premiers diagnostics de VIH chez des personnes ACN, par région, 2015-2019
Pour une description beaucoup plus complète des diagnostics de VIH chez les personnes ACN, les Ontarien-nes en général ainsi que chacune des quatre autres populations prioritaires, consultez l’édition intégrale du 2019 HIV Diagnosis Report et les tableaux supplémentaires.
La cascade des soins VIH pour les personnes ACN (2015-2018)
La cascade des soins du VIH est un moyen d’évaluer si toutes les personnes vivant avec le VIH en Ontario reçoivent des soins appropriés et ont la possibilité d’obtenir de bons résultats de santé. Cette cascade surveille trois indicateurs clés : la proportion de personnes diagnostiquées séropositives qui sont prises en charge, la proportion de personnes séropositives qui suivent un traitement antirétroviral (TAR) et la proportion de celles qui ont atteint la suppression virale (ce qui protège leur santé et prévient la transmission du VIH à leurs partenaires sexuel-les). Nous évaluons cette cascade pour l’ensemble des personnes vivant avec un diagnostic de VIH et par population prioritaire.
Pour estimer la cascade des soins du VIH pour les personnes ACN, nous utilisons les données déclarées sur la race/ethnicité des personnes au moment du diagnostic du VIH. Ces données ont commencé à être saisies en 2009 lorsque le formulaire d’amélioration des laboratoires a été introduit en Ontario. Pour les diagnostics plus récents, ~75 % de l’ensemble des diagnostics rapportent la race/ethnicité; cependant, pour les personnes diagnostiquées avant 2009, il n’est pas possible de connaître la race/ethnicité ni de savoir si une personne diagnostiquée du VIH était ACN.
Dans l’ensemble, les indicateurs de la cascade s’améliorent à mesure qu’une personne vit plus longtemps avec le VIH. Par conséquent, les indicateurs pour les personnes diagnostiquées depuis 2009 sont légèrement inférieurs par rapport à ceux de l’ensemble des personnes diagnostiquées d’infection à VIH (comme publié dans le rapport de 2018 sur la cascade). Cependant, afin de favoriser la compréhension de la cascade des soins du VIH pour les personnes ACN (uniquement identifiables comme tel si elles ont été diagnostiquées depuis 2009), nous comparons la réalisation des indicateurs de la cascade des soins du VIH entre 2015 et 2018 chez les personnes ACN à ceux de l’ensemble des personnes diagnostiquées en Ontario depuis 2009. Nous décrivons également les derniers objectifs 90-90-90 de l’ONUSIDA chez les personnes ACN.
L’implication dans les soins s’est améliorée depuis 2015 et est élevée parmi les personnes ACN vivant avec le VIH
Les personnes ACN sont aussi susceptibles d’être impliquées dans les soins que l’ensemble des personnes diagnostiquées du VIH. Entre 2015 et 2018, la proportion de personnes ACN diagnostiquées depuis 2009 qui étaient impliquées dans les soins est passée de 84 % à 88 %.
Figure 6. Pourcentage des personnes vivant avec le VIH diagnostiquées depuis 2019 et qui sont impliquées dans les soins, en comparaison avec les personnes ACN, 2015-2018
L’amorce du traitement antirétroviral chez les personnes ACN vivant avec le VIH est élevée
Les personnes ACN sont aussi susceptibles que l’ensemble des personnes diagnostiquées du VIH d’être sous traitement antirétroviral (TAR). Entre 2015 et 2018, la proportion de personnes ACN sous traitement antirétroviral, parmi celles diagnostiquées depuis 2009, est passée de 75 % à 83 %.
Figure 7. Pourcentage des personnes diagnostiquées du VIH après 2009 qui sont sous traitement antirétroviral, dans l’ensemble et chez les personnes ACN
La plupart des personnes ACN séropositives parviennent à la suppression virale
Les personnes ACN sont aussi susceptibles d’arriver à la suppression virale que l’ensemble des personnes diagnostiquées du VIH. Entre 2015 et 2018, la proportion de personnes ACN diagnostiquées du VIH dont la charge virale était supprimée a augmenté régulièrement, passant de 71 % à 80 %.
Figure 8. Pourcentage des personnes diagnostiquées du VIH après 2009 qui ont atteint la suppression virale, dans l’ensemble et chez les personnes ACN (2015-2018)
Le bilan concernant les cibles 90-90-90 parmi les personnes ACN vivant avec le VIH s’améliore
L’Ontario a adhéré aux objectifs mondiaux 90-90-90 de l’ONUSIDA : nous espérions qu’en 2020, 90 % des personnes séropositives soient diagnostiquées, que 90 % des personnes diagnostiquées soient sous traitement et que 90 % des personnes sous traitement aient atteint la suppression virale.
Bien que l’Ontario ait progressé vers l’atteinte des cibles 90-90-90 de l’ONUSIDA depuis que nous avons commencé à mesurer ces paramètres (en 2015), nous ne les avons pas encore atteintes. Nous ne disposons pas d’une estimation de la fraction diagnostiquée des personnes ACN vivant avec le VIH en Ontario; nous utilisons donc plutôt la fraction diagnostiquée globale estimée pour 2018 : 85,2 %. Cependant, nous avons des données sur la proportion de personnes ACN diagnostiquées du VIH en Ontario qui sont sous traitement et la proportion de celles sous traitement qui ont atteint la suppression virale.
En 2018, nous avons observé, quant à ces deux mesures, que les personnes ACN y arrivaient aussi bien que l’ensemble des personnes diagnostiquées avec le VIH depuis 2009 : 83-85 % des personnes ACN séropositives sont sous traitement et, de ces personnes sous traitement, 96-97 % sont au niveau de suppression virale. Une fois que les personnes ACN en Ontario sont diagnostiquées, prises en charge et sous traitement, elles ont de très bons résultats. Cependant, il faut faire davantage pour s’assurer que les personnes ACN séropositives soient diagnostiquées, pour les arrimer aux soins et pour les aider à poursuivre leur traitement.
Figure 9. Cibles 90-90-90 de l’ONUSIDA, parmi les personnes ACN diagnostiquées après 2009, 2018
*Modélisation réalisée par l’Agence de la santé publique du Canada pour l’ensemble des personnes vivant avec le VIH en Ontario.
Les personnes ACN diagnostiquées du VIH mettent un peu plus de temps à être reliées à des soins et à atteindre la suppression virale
Bien que les personnes ACN réussissent généralement aussi bien que l’ensemble des Ontarien-nes diagnostiqué-es du VIH à suivre un traitement et à atteindre la suppression virale, il leur faut un peu plus de temps pour établir un lien avec les soins après leur diagnostic. En 2017, le temps médian entre le moment du diagnostic et le premier test de charge virale, pour les personnes ACN nouvellement diagnostiquées du VIH, était de 22 jours – en comparaison avec 17 jours pour l’ensemble des personnes nouvellement diagnostiquées du VIH –, et le temps médian jusqu’à l’atteinte de la suppression virale était de 125 jours, comparativement à 119 jours dans l’ensemble des personnes nouvellement diagnostiquées du VIH.
Restez à l’affût : d’autres rapports de l’OHESI seront publiés sous peu!
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L’OHESI est le fruit d’une collaboration entre les Programmes sur le sida et l’hépatite C du ministère de la Santé de l’Ontario, Santé publique Ontario, l’Agence de la santé publique du Canada et le Réseau ontarien de traitement du VIH. Elle a pour objectifs d’analyser et de surveiller l’épidémie du VIH en Ontario, et de disséminer des produits de connaissances sur le sujet.